Signes distinctifs :
▪ Une cicatrice en croissant de lune sous la clavicule
▪ Des traces de griffures encore récentes sur le dos et les bras

Connaissances particulières :
▪ Anatomie
▪ Armes blanches et armes à feu
▪ Fonctionnement carcéral

Dans ses poches :
▪ Un briquet et un paquet de clopes à moitié vide
▪ Un bistouri
▪ Un flingue chargé
▪ Un article de journal froissé, titré "Le Collectionneur frappe à nouveau"

Souvenir de base :
Il pleut des cordes mais il est heureux. Mieux, il jubile. L'eau ruisselle dans ses cheveux trempés, dégouline sur ses épaules, coule sur l'arme chargée qu'il tient entre ses mains. Il la contemple quelques instants, un sourire ravi flottant sur ses lèvres, jusqu'à ce qu'un bruit de moteurs étouffé lui indique la présence d'une route à proximité. Rangeant le flingue dans la poche de son manteau, il se dirige d'un pas tranquille vers la circulation. Il est libre. Libre !

Signes distinctifs :
▪ Cicatrices sur le corps et le visage
▪ Tatouages les cachant partiellement

Connaissances particulières :
▪ Musique (surtout le rock)
▪ Drogues
▪ Combat au corps à corps

Dans ses poches :
▪ Un portable et des billets
▪ Un briquet et un paquet de clopes
▪ Un mediator
▪ Un couteau suisse
▪ Une photo d'une gamine rousse

Souvenir de base :
Il est quasiment tout seul dans le pub. En fait, il n'y a que le patron, un crétin de pilier de bar qui ne pourrait même pas quitter le comptoir s'il le voulait, et lui. Le regard perdu dans les quelques millilitres de vodka restant au fond de son verre, il insulte une fois de plus les membres de son groupe. Mentalement, bien sûr. Ou peut-être en chuchotant, il n'est pas très sûr vu son état. Ces cons qui veulent fêter Noël. Il s'en tape de Noël, lui. Il préférerait jouer, tout oublier dans la musique plutôt que dans l'alcool – ou encore mieux, dans les deux – mais « personne ne va à un concert un soir de Noël et pas question de louer une salle vide. » « Bande de cons » laisse-t-il échapper à voix haute. « T'parles tout seul ? » demande une voix féminine à côté de lui, le faisant presque sursauter. Il se retourne, pour voir une grande fille dégingandée, cheveux bleus en queue de cheval, qui l'observe d'un air interrogateur. Elle n'a pas l'air vieille, malgré la maturité qu'il lit dans son attitude ; cinq ans de moins que lui, facile. « T'as un problème mini-punk ? » La gamine hausse les épaules et lui tend une photo. « On m'a dit de te donner ça. Et que tu pourrais me rendre un service. J'ai besoin d'un job, au moins d'un truc pour vivre. » Son premier réflexe serait de l'envoyer se faire voir – et sans doute moins poliment que ça – mais il est interrompu en pleine élaboration de sa série d'insultes par le visage sur l'image. Une tête encadrée de cheveux roux qui fait remonter en lui une brûlante vague de souvenirs. « Un job, hein ? » chuchote-t-il. Il a du mal à  se décider, soudain. A faire le point entre la rousse et la gamine aux cheveux bleus. La vodka, sans doute. « T'as de quoi noter ? » Aussi vive que l'éclair, l'ado sort de sa poche un marqueur et un canard en plastique. Un canard en ..? Bah, il n'est plus en état de s'en formaliser. Le temps de se rappeler comment on tient un stylo, et il commence à écrire.

Signes distinctifs :
▪ Une grande cicatrice irrégulière sur la cuisse
▪ Une autre sur la clavicule, plus petite et discrète, en forme de croissant de lune

Connaissances particulières :
▪ Armes à feu
▪ Droit
▪ Alcool

Dans ses poches :
▪ Un flingue
▪ Une paire de menottes
▪ Un article arraché à un journal, intitulé "opkøber dræber igen"
▪ La photo d'une jeune fille aux cheveux blancs

Souvenir de base :
« Je suis désolé. Je suis même plus que désolé, mais il n'y a pas de mots pour ça. J'aimerais que tu me crois quand je te dis que ça n'arrivera plus, que tu es la seule que j'aime et que j'aimerai toujours. Je ... S'il te plaît. Rappelle moi. Tout est de ma faute et ... et ... Juste rappelle moi. » Le silence lui répond. Comme la dernière fois, et comme la fois d'avant. Puis la petite voix automatique. « ... réécouter votre message, appuyez sur la touche 3. Si ce message vous convient, appuyez sur Dièse. » Non, ce message ne lui convient pas, pas du tout ; il n'a pas besoin de le réécouter pour le savoir. Mais il appuie machinalement sur dièse et laisse tomber l'appareil. Cette fois mon gars, tu as vraiment merdé.

Signes distinctifs :
▪ une ville cicatrice de brûlure sur le visage, l'épaule et qui coule sur le dos.
▪ une cicatrice longue et fine sur le bras.

Connaissances particulières :
▪ Premier secours et premier soins
▪ Prévention incendie
▪ Conduite... sportive.

Dans ses poches :
▪ Un briquet
▪ Une trousse de premier soin (avec Pansements, désinfectants et quelques compresses)
▪ Un bracelet de petites filles

Souvenir de base :
Il fait chaud, tellement chaud. La transpiration elle même semble bouillir plutôt que de le rafraîchir. Tout est orange autour de lui, le décors tremble face à la chaleur. Là, une flamme qui lèche une vitre et dans un bruit assourdissant, la brise pour s'engouffrer vers l'extérieur. Il donnerait tout pour être dehors, lui aussi. Mais il ne peut pas, pas tout de suite.

Il doit retrouver quelqu'un avant ça.